Nom : Sergeï Diaghilev
Âge : 26 ans
Physique : Sergeï n'est pas le genre geek a lunettes qu'on imagine quand on pense a un dessinateur de BD. C'est même plutôt l'inverse : faisant 197cm pour 91kg, c'est un type plus que bien portant.
Le plus "flippant" quand on y pense, c'est sa coupe de cheveux : en plus de se teindre en roux, il a laissé pousser et coiffé ce truc de façon a ce que ça ressemble a un palmier. Scary as hell, comme on dit. Et encore plus flippant quand il est torse nu : avec les tatouages de style tribal sur ses jambes, son torse et ses bras (il dit qu'il était bourré), on a l'impression que quelqu'un a voulu invoquer un démon et s'est planté sur toute la ligne.
Niveau habillement, Sergeï a gardé pas mal de fringues militaires qu'il a eu pour trois fois rien dans des surplus de l'armée avant de partir : godasses militaires, vieil uniforme, veste et gants d'officier et t-shirt militaire. Ça fait style et ça protège bien du froid.
Histoire : Sergeï est né en URSS (quand ça existait encore), a Saint-Petersbourg pour être précis. Rien a redire sur son enfance et ses études d'art; en fait, le truc le plus palpitant de sa vie est son service militaire, ou il a été faire le guignolo pendant deux ans dans la division Tula du VDV* . Enfin, l'important était que quand il a fini, les relations Est-Ouest étaient pacifiées pour de bon, donc... Parce que la Russie, c'est bien beau, mais ça craint un peu très légèrement beaucoup. Aussi notre ami fit-il ses valises.
Après avoir squatté quelques grandes villes, Sergeï décida de poser ses valises a Rapentriac et de se lancer dans la BD. Certes, ça fait loin des maisons d'édition, mais grâce a la magie des fax et des photocopieuses, on peut être loin des grandes agglomérations et envoyer ses planches a temps aux éditeurs.
Bref, la vie rêvée. En plus, cette ville faisait un bon décor pour son nouveau projet de BD pour enfants. Projet qui aurait pu voir le jour si en se levant un matin, notre dessinateur favori n'avait pas vu que tous les appareils électriques et même les aimants ne fonctionnaient plus. Et que ça puait le cadavre sur le palier de l'immeuble et, pire encore, que les gens se bouffaient mutuellement dans la rue.
Juste le temps de sauter dans ses fringues et d'attraper un peu de matériel pour se défendre, dont son pistolet (on est jamais trop prudent) qu'on commençait a tambouriner a la porte de son appartement en gueulant. Notre gringo fila par la fenêtre (il était qu'au premier étage, heureusement)et joue désormais au chat et a la souris avec les bestioles dans les rues en cherchant un refuge.
Il y a fort a parier qu'avec des gens et des animaux qui bouffent des humains et qui gerbent du sang noir, en plus qu'il n'y a plus d'électricité, les planches vont être a la bourre. Mais c'est un détail : après tout, tous les dessinateurs de BD ne sont pas armés et n'ont pas fait l'armée. Même si le parachute est exclu dans le coin.
Armes : Bombe de laque avec briquet (lance-flammes artisanal powa), bloc de feuilles et crayon (bah quoi, il peut faire du feu avec les feuilles et piquer les zombies avec le crayon), pied de biche, Desert Eagle chargé (9/9) avec une boîte de 100 balles de réserve, ainsi que trois chargeurs vides et un
speedloader.
Endroit où commence votre aventure : Zone d'activité commerciale.
* abréviation de "Vozdushno-Desantnye Vojska" (Troupes aéroportées)