Intro-Hého! Ne touchez pas à ces vitrines! Je les ais lavées hier!
Les personnes continuaient de frapper dans les vitrines du dépanneur tout en écrasant leurs visages hideux dans celles-ci, les salissants d’une substance noir.
-Je vous préviens, je vais appeler la police bande de connard!
Les personnes à moitié défigurés ne semblait rien entendre et continuait sans relâche de frapper dans les vitrines tout en râlant des choses incompréhensibles.
-Très bien vous l’aurez voulu!
Daniel décrocha le combiné qui se trouvait sur son comptoir, tout près de la caisse. Il signala le numéro d’urgence mais fini par se rendre comte qu’il n’y avait aucune tonalité, ni même aucuns sons.
-Allo?
Bien sur, c’étais stupide de parler à un téléphone qui ne fonctionnait pas. Mais cette réaction est normale chez bon nombre de gens.
C’est à ce moment qu’une des vitrines les plus éloigné cédât enfin sous les coups des personnes qui tombèrent de l’autre côté.
La réaction la plus rapide de Daniel fût d’agripper son shotgun caché sous le comptoir avant de viser les nouveaux arrivants qui commençaient déjà à se relever. Le froid hivernale commençait déjà à rentrer par la vitrine maintenant brisée.
Daniel put finalement mieux voir ces personnes à la démarche incertaine. La plupart était hautement défigurés, ou d’autre encore leur manquaient tout simplement une partie du corps. Mais le plus étrange était ce liquide noir qui s’échappait là où du sang aurait dû être. Leurs yeux ne fixaient rien de précis mais leur destination était certaine. Ces personnes se dirigeaient vers le comptoir où Daniel se trouvait qui braquait toujours son shotgun sans savoir quoi faire.
Plus ces personnes s’approchait, plus l’odeur insupportable s’intensifiait. L’odeur de la mort.
Daniel commença à s’éloigné du comptoir tout en continuant de viser les personnes de son arme.
-Ne vous approchez pas! Je suis armée bande de… de… vous êtes quoi merde?!
Il arriva finalement dos à la porte qui donnait sur son arrière boutique. Il l’ouvrit rapidement avant de la refermer derrière lui. Il la verrouilla avec le simple loquet de la poignée.
Il prit le temps de prendre son souffle. Il n’arrivait pas à comprendre se qui se passait.
Ce repos ne dura pas longtemps que la porte commença déjà à trembler sous les coups des personnes derrière. Daniel ramassa la chaise qui se trouvait tout près et la positionna de telle façon quelle bloquait la pognée et la porte. Mais ça n’allait pas tenir longtemps. Derrière lui se trouvait la porte qui donnait sur la ruelle derrière son dépanneur. L’endroit où il recevait toutes ses commandes. Les escaliers à sa gauche donnaient sur son appartement qui se trouvait au dessus de son commerce. Il décida de monter les escaliers pour aller chercher quelques affaires.